Mon engagement : un Limoilou sécuritaire, humain et solidaire

Je suis très sensible à la situation d’itinérance. C’est un sujet complexe, qui touche à la fois la dignité humaine, la santé mentale, la pauvreté et la sécurité publique. Comme personne fondamentalement humaniste, je considère que la dignité de tous doit toujours être respectée, peu importe les difficultés vécues.
C’est avec transparence que je vous parle de mes valeurs. Je me définis comme un homme de la gauche lucide : cela signifie que je crois fermement au rôle essentiel de l’aide sociale et de la solidarité collective, mais aussi que chacun a des devoirs et des responsabilités envers soi-même et envers les autres. Également, l’honnêteté – envers les autres, mais aussi envers soi-même – est pour moi une valeur première. Sur ce plan, Michel Chartrand a toujours été mon modèle : une solidarité sans compromis avec les plus vulnérables, mais ancrée dans la vérité et dans l’exigence de responsabilité.
L’itinérance n’est pas seulement l’absence d’un toit. C’est souvent le résultat d’un processus de désaffiliation sociale, [R. Castel] : une double rupture, économique et relationnelle. On perd à la fois un emploi stable et les soutiens sociaux qui protègent. C’est pourquoi nos réponses doivent être globales — logement, emploi, santé mentale, soutien communautaire — pour retisser des liens et rétablir une véritable intégration sociale.
Dans cet esprit, bien que la Vision Itinérance de la Ville de Québec a des objectifs très nobles, cependant aucune donnée n’est encore disponible concernant les résultats, et ce, après près de 2 ans du dépôt du plan d’action 2024-2026. De plus, les objectifs sont loins d’être mesurables adéquatement. Alors que sur le terrain, on peut plutôt observer une hausse de la désafilliation sociale et des méfaits. Il faut donc davantage de sérieux pour règler cette situation qui ne semble pas s’estomper, bien au contraire. J’en profite pour préciser, à titre personnel, que je partage la démarche du Dre Claire Gamache concernant l’application de la Loi de protection en santé mentale pour intervenir rapidement lorsque des personnes représentent un danger grave et immédiat.
1. Sécurité des citoyens avant tout
Beaucoup plus de présence policière dans les secteurs sensibles (parcs, rues commerciales, zones résidentielles).
Des policiers mieux formés en santé mentale, toxicomanie et médiation sociale, pour que leurs interventions soient adaptées et respectueuses. (Bel exemple du SPVM)
Une approche préventive et protectrice, qui vise la sécurité des citoyens sans tomber dans la répression aveugle.
Les policiers doivent enfin être munis de caméras-corporelles afin d’assurer transparence, sécurité et confiance lors de leurs interventions.
2. Renforcement de l’intervention sociale
Davantage de travailleuses sociales présentes sur le terrain, en partenariat direct avec les policiers.
Soutien accru aux organismes communautaires afin d’offrir des refuges, haltes-chaleur et services de jour mieux répartis dans la ville.
Accompagnement personnalisé pour briser le cycle de l’itinérance et ouvrir des perspectives de réinsertion.
3. Transparence et reddition de comptes
Publication régulière de rapports publics sur la criminalité et les interventions liées à l’itinérance.
Distinction claire entre délits liés à l’itinérance et délits sans lien direct, afin de respecter la vérité et d’éviter la stigmatisation.
Engagement de rendre compte aux citoyens en toute transparence :
- Tous les plans d’action devront être chiffrés, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis
Pas de promesses vagues ou d’engagements flous : chaque mesure sera accompagnée d’objectifs vérifiables et d’un suivi public.
Les citoyens sauront exactement ce qui est mis en place, à quel coût, et quels résultats concrets sont obtenus.